RECHAUFFEMENT
Ozone : boucher le trou fait fondre la banquise
| 16.06.2008 | 09:24
D’ici 2050, le trou dans la couche d’ozone ne sera plus qu’un souvenir. Mais le rétablissement de la couche atmosphérique pourrait avoir des effets inattendus.
![Ozone : boucher le trou fait fondre la banquise 20030710](https://i.servimg.com/u/f45/11/35/98/48/20030710.jpg)
Le trou de la couche d'ozone vu en septembre 2002 (NASA)
La couche d’ozone stratosphérique, à très haute altitude, avait été mise à mal par les émissions de CFC (chlorofluorocarbones) issues des aérosols et des procédés industriels de la deuxième moitié du 20ème siècle. Depuis leur interdiction, le trou de la couche d’ozone se résorbe peu à peu et devrait avoir complètement disparu d’ici cinquante ans.
Mais ce rétablissement pourrait avoir des conséquences inattendues sur le climat de la planète, révèle une équipe internationale dans Science. Ils estiment en effet que le retour de l'ozone stratosphérique pourrait modifier les vents et les pressions autour du pôle Sud. En réchauffant la basse stratosphère et la haute troposphère, l’ozone affecterait en particulier un courant, l’oscillation antarctique, qui bloque l’arrivée de l’air chaud au-dessus de l’Antarctique.
Avec pour conséquence une accélération de la fonte de la banquise, une modification du parcours des tempêtes et une perturbation des courants océaniques. Ces prédictions résultent d’une modélisation plus récente que celle employée par les experts du GIEC : le Chemistry Climate Model Validation (CCMVal).
L'ozone (O3) naturellement présent à très haute altitude nous protège des ultra-violets nocifs, mais l'essentiel de l'ozone présent au niveau du sol (dit troposhérique ou mauvais ozone) est un polluant d'origine anthropique (une petite partie est naturellement produite au dessus des zones forestières). Au niveau du sol c’est un poison pour les organismes vivants et dans la partie haute de la troposphère, le gaz à un effet de serre.
Ozone : boucher le trou fait fondre la banquise
| 16.06.2008 | 09:24
D’ici 2050, le trou dans la couche d’ozone ne sera plus qu’un souvenir. Mais le rétablissement de la couche atmosphérique pourrait avoir des effets inattendus.
![Ozone : boucher le trou fait fondre la banquise 20030710](https://i.servimg.com/u/f45/11/35/98/48/20030710.jpg)
Le trou de la couche d'ozone vu en septembre 2002 (NASA)
La couche d’ozone stratosphérique, à très haute altitude, avait été mise à mal par les émissions de CFC (chlorofluorocarbones) issues des aérosols et des procédés industriels de la deuxième moitié du 20ème siècle. Depuis leur interdiction, le trou de la couche d’ozone se résorbe peu à peu et devrait avoir complètement disparu d’ici cinquante ans.
Mais ce rétablissement pourrait avoir des conséquences inattendues sur le climat de la planète, révèle une équipe internationale dans Science. Ils estiment en effet que le retour de l'ozone stratosphérique pourrait modifier les vents et les pressions autour du pôle Sud. En réchauffant la basse stratosphère et la haute troposphère, l’ozone affecterait en particulier un courant, l’oscillation antarctique, qui bloque l’arrivée de l’air chaud au-dessus de l’Antarctique.
Avec pour conséquence une accélération de la fonte de la banquise, une modification du parcours des tempêtes et une perturbation des courants océaniques. Ces prédictions résultent d’une modélisation plus récente que celle employée par les experts du GIEC : le Chemistry Climate Model Validation (CCMVal).
L'ozone (O3) naturellement présent à très haute altitude nous protège des ultra-violets nocifs, mais l'essentiel de l'ozone présent au niveau du sol (dit troposhérique ou mauvais ozone) est un polluant d'origine anthropique (une petite partie est naturellement produite au dessus des zones forestières). Au niveau du sol c’est un poison pour les organismes vivants et dans la partie haute de la troposphère, le gaz à un effet de serre.